Éditions Numérilivre, N°3, juillet 2025, 88 pages, 22,00 €
La revue, dans ce numéro consacré aux mythes, contes et légendes, comme une arche de mémoire et d’imaginaire, une loge ouverte où se rencontrent érudition, spiritualité et quête initiatique. L’éditorial rappelle que le mythe est la première langue de l’humanité, une architecture de récits qui fonde et relie.
Les grandes signatures de ce numéro
Annick Drogou distingue avec finesse mythe, fable, conte et légende, posant le seuil d’une lecture symbolique. Thomas Römer révèle la Bible comme une bibliothèque plurielle, enracinée dans les mythes mésopotamiens et toujours vivante pour inspirer nos responsabilités spirituelles. Michel Meley éclaire le Convent de Lausanne, moment fondateur et inachevé du Rite Écossais Ancien et Accepté, appelant à dépasser les exclusions pour bâtir une maçonnerie fidèle à son esprit universel.
Le mythe comme miroir initiatique
Pierre Pelle Le Croisa montre combien les figures mythiques, antiques ou chevaleresques, sont des miroirs de l’âme initiatique, tandis que Jacques Samouelian médite sur le mariage fécond du muthos et du logos. Nadine Wanono, enfin, nous transporte vers les cosmogonies dogons, où l’homme, la nature et le cosmos s’entrelacent.
Un imaginaire comme outil d’éveil
Autour d’eux, les sirènes, les contes soufis, Wagner ou l’ésotérisme des contes de fées rappellent que l’imaginaire reste un outil d’éveil. Véritable cathédrale de papier, ce numéro enseigne que les mythes ne sont pas derrière nous mais en nous, pierres vivantes de l’édifice intérieur, flammes à transmettre pour que la chaîne d’or de la mémoire continue de vibrer dans le temple invisible de l’humanité.